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IMBÉCILE adj. et n.
XVe siècle, au sens de « faible » ; XVIe siècle, au sens moderne. Emprunté du latin imbecillus, « faible (de corps, d'esprit, de caractère) », proprement « sans bâton, sans soutien ».

I. Adj.
1. Anciennt. Dont les facultés physiques et intellectuelles sont faibles par nature ou par suite des infirmités ou de l'âge ; incapable. Une personne imbécile. Il devient imbécile. Auj. PSYCHIATR. Qui est atteint d'imbécilité.
2. Péj. Dépourvu d'esprit, sot. Peut-on être plus imbécile. Un air, un rire imbécile. • Par ext. S'applique aux choses et aux activités stupides en soi ou propres à rendre stupide. Une remarque imbécile. Un film, un jeu imbécile.

II. N.
1. Anciennt. Personne dont les facultés physiques et intellectuelles sont faibles par nature ou par suite des infirmités ou de l'âge. C'est un malheureux imbécile. Auj. PSYCHIATR. Personne atteinte d'imbécilité.
2. Personne dépourvue d'esprit, sotte. Un, une imbécile. Un grand, un parfait imbécile. Expr. fam. Quel imbécile ! Un imbécile heureux, qui est à la fois stupide et satisfait. Passer pour un imbécile, être tenu, à tort ou à raison, pour un sot. Il ne faut pas me prendre pour un imbécile. Se comporter comme un imbécile. Faire l'imbécile, commettre des excentricités, des sottises, ou, en particulier, faire celui qui ne comprend pas. Il a beau faire l'imbécile, il sait très bien de quoi il retourne. Loc. fam. Cet imbécile de, ce grand imbécile de. Votre imbécile de voisin s'est encore manifesté.