CONTREPARTIE n. f.
XIII^e siècle.
☆1. COMPT. Dans une comptabilité en partie double, chacun des comptes où s'inscrivent les opérations, en crédit d'une part, en débit d'autre part. Chaque opération créditrice a sa contrepartie en débit. Par ext. Double d'un registre où sont inscrites les parties d'un compte. Tenir la contrepartie d'un compte.
☆2. FINANCES. Somme équivalente. Recevoir en francs français la contrepartie de devises étrangères. Le billet de banque était autrefois gagé sur sa contrepartie en or. Contreparties de la masse monétaire, éléments qui figurent à l'actif de la banque d'émission, en regard de la masse monétaire inscrite au passif. - BOURSE. Opération de celui qui se porte vendeur ou acheteur contre son propre client, au lieu d'exécuter ses ordres comme intermédiaire. Faire la contrepartie.
☆3. Par anal. Compensation, dédommagement. Il est normal que vous receviez la contrepartie financière du dommage subi. Loc. adv. Sans contrepartie, sans rien obtenir en retour. Il a dû abandonner son appartement sans contrepartie. Loc. prép. En contrepartie de, en échange de. Obtenir un avantage en contrepartie de son travail.
☆4. Le contraire, l'opposé. Soutenir la contrepartie, une thèse qui en contredit une autre. Il n'est pas de système philosophique dont on ne puisse trouver la contrepartie. • MUS. Anciennt. Celle des deux parties d'un morceau qui forme une opposition à l'autre : la partie haute, par exemple, par opposition à la partie basse. Chanter la contrepartie.