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APPRÊT n. m.
XIVe siècle, aprest, « action d'apprêter, préparatif ». Déverbal d'apprêter.

I. Action de préparer, d'apprêter.
1. Préparatif. L'apprêt d'un long voyage (vieilli). Auj., s'emploie surtout au pluriel. Faire des apprêts, de grands apprêts pour une fête, une noce, un banquet. Les apprêts du combat.
2. Fig. Manière d'être ou d'agir étudiée, affectée. L'apprêt de ses attitudes, de son langage. Il y a trop d'apprêt dans son style, trop de recherche, d'affectation. Expr. Une beauté sans apprêts, sans fards ni artifices.

II. TECHN.
1. Traitement qu'on fait subir à certaines matières, textiles et cuirs notamment, pour les préparer en vue d'un travail ultérieur ou pour leur donner un meilleur aspect. L'apprêt du drap, de la fourrure. Le catissage, le foulage, le cylindrage sont des opérations d'apprêt des étoffes. Donner de l'apprêt à du linge, l'empeser. Par méton. Substance utilisée pour cette opération. La chaux, la colle, l'amidon servent d'apprêt pour les toiles.
2. BÂT. Opération par laquelle on enduit une surface avant d'y appliquer de la peinture, du papier peint, etc. Le peintre commence l'apprêt des cloisons. Par méton. Substance utilisée pour cette opération. Poser un apprêt sur un mur. Peinture d'apprêt. Papier d'apprêt, qu'on applique avant le revêtement définitif.