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I. COUSIN, -INE n.
XIIe siècle, cusin. Du latin populaire *consinum, forme abrégée du latin classique consobrinus, « cousin germain du côté maternel », puis « cousin germain ».
1. Personne qui, sans être le frère ou la sœur d'une autre, a en commun avec elle deux grands-parents, ou deux arrière-grands-parents, ou deux trisaïeuls, etc. Cousins germains, cousins à la première génération. Cousins issus de germains, cousins à la deuxième génération. Cousins au troisième degré, au quatrième degré, etc., cousins à la troisième, à la quatrième génération, etc. • Par ext. Personne liée à une autre par une parenté plus ou moins lointaine. Un cousin éloigné. Les habitants de ce village sont tous cousins. Iron. Cousin à la mode de Bretagne, cousin éloigné, dont la parenté est difficile ou impossible à établir. Par anal. Nos cousins du Canada. Expr. fam. et iron. Le roi n'est pas son cousin, il est si fier de soi ou de ce qui vient de lui advenir que sa vanité, sa gloriole est sans limite. • Fig., fam. et vieilli. Par litote. En parlant de personnes qui se sont brouillées. Depuis cette fâcheuse affaire, je ne suis pas très cousin avec lui. • Titres célèbres : La Cousine Bette (1846), Le Cousin Pons (1847), d'Honoré de Balzac.
2. ANCIEN RÉGIME. Titre que donnait le roi, dans ses lettres, aux souverains étrangers et à certains dignitaires de l'Église, de l'armée, etc. Que Dieu, Monsieur mon cousin, vous tienne en sa sainte garde !