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I. BAN n. m.
XIIe siècle, comme terme du droit féodal. De l'ancien bas francique *ban, « loi dont la non-observance entraîne une peine ».

I. Proclamation.
1. DROIT FÉODAL. Convocation que le suzerain adressait à ses vassaux surtout pour le service de la guerre. Par ext. Le groupe même des vassaux ainsi convoqué. Le ban et l'arrière-ban. Fig. Convoquer le ban et l'arrière-ban, faire appel, pour le succès d'une affaire, à tous ceux dont on peut espérer du secours, un appui.
2. Proclamation administrative fixant le début de la moisson, des vendanges, etc. Le ban des vendanges. Proclamation à l'église d'une promesse de mariage entre deux personnes. Les bans de mariage. Le premier, le second ban. La publication des bans. Ils ont été dispensés des bans. Par ext. Publication affichée à la mairie de l'annonce d'un mariage.
3. MILIT. Roulement de tambour, sonnerie de clairon qui marque le commencement ou la fin d'une proclamation, d'une cérémonie, d'une remise de décorations, etc. Battre un ban. Ouvrez le ban ! Fermez le ban ! Fig. et fam. Salve rythmée d'applaudissements. Un ban pour votre équipe.

II. Anciennt. Condamnation à l'exil, au bannissement, interdiction de séjour. Être en rupture de ban, avoir enfreint une interdiction de séjour, et, fig., avoir rompu avec son état et vivre d'une manière moralement condamnable. Un fils de famille en rupture de ban. • Spécialt. Dans l'ancien droit germanique. Mettre au ban, déclarer un personnage déchu de ses dignités, droits et privilèges et le proscrire. En 1706, l'électeur de Bavière fut mis au ban de l'Empire par la Diète de Ratisbonne. Fig. Mettre quelqu'un au ban de la société, de l'opinion, le déclarer indigne de toute considération. Mettre un État au ban des nations, le dénoncer publiquement et le vouer à l'indignité.