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AUBERGE n. f.
XVe siècle, aulberge, « droit de gîte » ; XVIIe siècle, auberge, au sens moderne. Emprunté du provençal moderne aubergo, en ancien provençal alberga, alberja, « campement, baraque ». Anciennt. Maison généralement située dans un faubourg, un village ou sur une route, où l'on fournissait le gîte et la nourriture. Auj. Hôtellerie de bon confort ; hôtel, restaurant offrant un service de qualité. Au Moyen Âge, les auberges étaient des relais hospitaliers situés sur les routes des pèlerinages. Dîner, coucher à l'auberge. Vivre à l'auberge. Descendre à l'auberge du bourg. Une auberge renommée. L'auberge du Lion d'or, l'auberge du Cheval blanc. Une servante d'auberge. Fig. Auberge espagnole, par allusion à une caractéristique des anciennes auberges d'Espagne, endroit où l'on ne trouve rien que l'on n'ait soi-même apporté. • Expr. fam. Tenir auberge, avoir maison ouverte, recevoir volontiers à sa table amis et visiteurs. Prendre la maison de quelqu'un pour une auberge, s'y établir pour quelque temps, ou aller y dîner fréquemment, sans être invité. Pop. On n'est pas sorti de l'auberge, nous ne sommes pas tirés d'affaire.