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ABRÉVIATIF, IVE, adj. et subst.
[En parlant d'un procédé de lang., d'écriture, de notat. musicale] Qui recourt à l'abréviation (cf. abréviation) :
1. Il se nommait Nabuchodonosor, mais il ne répondait qu'à l'appellation abréviative et familière de Nab. J. Verne, L'Île mystérieuse,1874, p. 12.
2. Les copistes du temps passé usaient beaucoup − abusaient même − du procédé abréviatif, pour aller plus vite et ménager le parchemin. E. Leclerc, Nouveau manuel complet de typographie historique,1897, p. 155.
3. Le boulanger et ses contemporains parlaient une langue qui me surprit (...) surtout par un tour abréviatif et rapide. A. France, Sur la pierre blanche,1905, p. 267.
4. [Le chiffrage des accords]. C'est un système abréviatif (...) qui consiste à n'écrire en notes que la basse de l'accord, et à représenter les autres sons par certains chiffres ou signes de convention [en harmonie]. A. Lavignac, Cours d'harmonie théorique et pratique,p. 28.
Rem. Abréviatif est volontiers associé à un adj. qui indique le but et le résultat de l'action d'abréger : rapide (ex. 3). L'abréviation d'un n. propre entraîne la création d'un appellatif abrégé souvent fam. (ex. 1). Dans ce cas abréviatif peut devenir subst. L'adj. se construit avec des subst. appartenant aux mêmes champs sém. : formes, formules, appellation, méthodes, système, écritures.
Prononc. : [abʀevjatif], fém. [-i:v].
Étymol. ET HIST. − 1442 « qui abrège (la durée de qqc.) » (P. Ferget, Mirouer de la vie hum. ds Gdf. Compl. : Quand il est petit [l'esprit], adoncques il est débilité et abreviatif de vie, comme aux melencoliques). Perd aussitôt ce sens gén., malgré une résurgence chez Littré. Reparaît ds Ac. 1835 avec une signif. plus spécifique en philol. (cf. abréviation, sens II). Dér. de abréviation*, suff. -if*; cf. avec abréviation, étymol. 2.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 10.