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ABRÉACTION, subst. fém.
A.− PSYCHANAL. ET PSYCHOL. Réaction émotive par laquelle le malade se libère, par des gestes ou des mots, de tendances refoulées dans le subconscient ou d'obsessions résultant d'un choc affectif ancien :
[Conseils et défenses de Ferenezi] n'ont qu'un sens : rendre conscientes des pulsions depuis longtemps refoulées et susciter chez le malade une abréaction rapide. M. Choisy, Qu'est-ce que la psychanalyse?,1950, p. 206.
Rem. Abréaction désigne parfois les moyens qui provoquent ce processus; c'est ainsi que certains aut. en font le substitut de subnarcose.
B.− P. ext. Toute réaction psychologique de défense par laquelle le sujet se libère d'une émotion en la racontant.
Rem. Dans cette accept., abréaction correspondrait, dans la terminol. des psychanalystes, à l'abréaction spontanée, par oppos. à l'abréaction accidentelle ou provoquée (catharsis).
Prononc. : [abʀeaksjɔ ̃].
Étymol. ET HIST. − Néol. du xxes. attesté ds les dict. récents, Pt Rob. et Lar encyclop. Suppl. 1968 et dict. techn. Formé du préf. lat. ab- exprimant l'éloignement, « hors de » et de réaction*, terme de psychol.
BBG. − Foulq.-St-Jean 1962. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Julia 1964. − Lafon 1963. − Lal. 1968. − Lapl.-Pont. 1967. − Moor 1966. − Piéron 1963. − Porot 1960. − Sill. 1965.