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ABORNEMENT, subst. masc.
1. Action d'aborner.
2. [Gén. au plur.] Bornage en tant que matériellement exécuté entre deux propriétés contiguës.
Sens propre :
1. ... d'après ce que j'ai entendu, sur les lieux mêmes, par les Espagnols, par les North-Americains, et à Paris, par des personnes qui ont quelqu'influence, il me paraîtrait que l'on désirerait changer nos anciens abornemens de la Louisiane; et sous ce point de vue encore, mes observations ne sont pas moins utiles. L.-N. Baudry des Lozières, Voyage à la Louisiane et sur le continent de l'Amérique septentrionale,1802, p. 225.
Au fig. :
2. Il [l'enfant] allait hériter des listes cadastrales, Des enregistrements de nos quartiers de terre, Des délinéaments de nos sentiers de pierre, De nos prosternements au pied des cathédrales. Il allait hériter des listes cadastrales, Et des abornements de nos pauvres vertus, Des destitutions de nos pauvres statuts, De nos processions au pied des cathédrales. Ch. Péguy, Ève,Les Tapisseries, 1913, p. 849.
Prononc. : [abɔ ʀnəmã]. Cf. aborner.
Étymol. ET HIST. − Synon. totale abornement/abonnement jusqu'au xvies. Ensuite le mot ne désigne plus que l'action d'aborner ou le résultat de cette action. Au xixes. le mot est vieilli (cf. Ac. 1835 : ,,Il a vieilli : on dit, Bornage``), mais il subsiste en topogr., bien qu'il soit concurrencé par bornage (cf. Lar. encyclop., Lar. 3 et sém.). − Rem. On note, aux xviieet xviiies., une synon. partielle pour un sens partic. venant de abonner (cf. ce mot, hist. II A) entre abornement, abournement, abonnement/abornage, abournage, abonnage (cf. abonnement et abonnage, hist.), formes issues du même étymon bonne ou borne (cf. étymol.). Étymol. : voir abonnement.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 2.
BBG. − Blanche 1857. − Dupin-Lab. 1846. − Spr. 1967.