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AMUSIE, subst. fém.
PATHOL. [En parlant d'un musicien ou d'une pers. quelconque] Perte de tout ou partie des fonctions du langage musical, coïncidant généralement avec l'aphasie, l'agraphie ou l'alexie; en partic. perte de la compréhension de ce langage :
1. On appelle aphasie la perte des fonctions du langage verbal, et « amusie », celle des fonctions du langage musical. J. Combarieu, La Musique,1910, p. 239.
2. Il y a des personnes douées d'une sensibilité parfaite de l'oreille relativement à la parole et aux bruits, et pour lesquelles la musique est une langue fermée, une impression sensorielle à laquelle elles ne réagissent en aucune façon : ces personnes ne sont pas atteintes de surdité, mais d'amusie. M. Brenet, Dict. pratique et historique de la musique,1926, p. 426.
Amusie auditive. ,,Impuissance d'un musicien à comprendre à l'audition les airs de musique.`` (Goblot 1920). Amusie motrice. Impossibilité de chanter (amusie vocale ds Piéron 1963), de siffler des airs, de jouer d'un instrument (amusie instrumentale). Amusie réceptive ou sensorielle. ,,Impossibilité de distinguer les sons.`` (Garnier-Del. 1958). Amusie visuelle. ,,Le musicien ne sait plus lire la musique; il sait encore lire les caractères typographiques.`` (Goblot 1920).
Étymol. ET HIST. − 1910, supra. Formé du gr. α ̓- privatif et du rad. mus- tiré de musique; suff. -ie*.
BBG. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Goblot 1920. − Lal. 1968. − Lar. méd. 1970. − Piéron 1963. − Porot 1960.