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-IUM, suff.
Suff. utilisé pour la const. de termes appartenant au vocab. de la chim. et de la physique.
A. − [Les mots constr. sont des subst. masc. désignant le plus souvent des métalloïdes ou des métaux rares]
1. [Base fr.] V. béryllium, magnésium, zirconium.
2. [Base lat. ou gr.] V. actinium, cadmium, gallium, lutécium, osmium, rhodium, rubidium.
B. − [Les mots constr. sont des subst. masc. désignant des éléments rares ou qui n'existent pas dans la nature; la base est gén. un nom propre] :
curium (du nom de Curie, physicien fr.). Élément transuranien radioactif, de symbole Cm, découvert dans les produits de transformation de l'uranium. V. rem., ex. de Furon.
francium (de France). Élément radioactif, de symbole Fr. Ce n'est qu'en 1937 que Marguerite Perey du laboratoire Curie put affirmer avec certitude l'existence de l'élément 87 comme produit de désintégration dans une préparation d'actinium. D'abord nommé actinium K par M. Perey, cet élément prit ensuite le nom de francium (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 425).
Rem. Sont empr. à l'angl. : aluminium, palladium, plutonium, silicium, sodium, strontium. De même a) Américium (de America). Élément transuranien artificiel radioactif de symbole Am. J'apprécie le pouvoir évocateur de certains mots : américium, polyploïde, tenseur de courbure (Butor, Passage Milan, 1954, p. 137). b) Berkélium (de Berkeley, université de Californie). Élément transuranien artificiel de symbole Bk. c) Californium (de California). Élément transuranien artificiel radioactif de symbole Cf. d) Einsteinium (de Einstein, physicien amér. d'origine allemande). Élément transuranien artificiel de symbole E. e) Fermium (de Fermi, physicien ital.). Élément transuranien artificiel de symbole Fm. On possède maintenant la liste des 92 premiers éléments chimiques dont le nombre atomique va de 1 pour l'hydrogène à 92 pour l'uranium. La liste s'arrête à 92, mais il existe pourtant des éléments transuraniens, inconnus dans la nature, mais qui ont été produits artificiellement, allant de 93 à 98 : neptunium, plutonium, americium, curium, berkélium, californium. Les deux premiers existent peut-être en quantités infinitésimales. Les autres n'existent peut-être pas encore, quoique les éléments 99 et 100 (einsteinium et fermium) aient été découverts dans les cendres de l'explosion de la bombe H (1952) (Furon ds R. gén. sc., t. 63, 1956, p. 36).
Prononc. : [-jɔm]. Bbg. Darm. 1877, p. 186. - Dub. Dér. 1962, p. 22, 68, 108.