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ÉPREINTE, subst. fém.
Surtout au plur.
A.− MÉDECINE
1. Contraction abdominale ou intestinale violente et douloureuse, (fausse) envie d'aller à la selle. Vives, cruelles épreintes. Vapeurs, épreintes, accablements (Bourges, Crépusc. dieux,1884, p. 87).Leur ventre se tord dans des épreintes atroces (L. Daudet, Morticoles,1894, p. 87):
1. La sueur perlait à ses tempes; sa mâchoire tremblait. Le lavement lui travaillait le corps. La terreur, aussi. − « Le bassin », souffla-t-il. Une minute plus tard, entre deux épreintes profondes, entre deux gémissements, il lança vers la religieuse un coup d'œil vindicatif, ... Martin du G., Thib., Sorell.,1928, p. 1144.
2. Contractions douloureuses de l'accouchement, douleurs de l'enfantement. Il éprouvait des épreintes comme une mère (Hugo, Misér.,t. 1, 1862, p. 524).
B.− Au fig. Ce qui accable, tourmente, fait souffrir. Synon. tourment, accablement, affres :
2. ... la douleur (...) la marqua de son épreinte, au moment même où, répondant à l'ange Gabriel « Fiat », Marie aperçut, se détachant dans la lumière divine, l'arbre du Golgotha ... Huysmans, Oblat,t. 2, 1903, p. 160.
Prononc. et Orth. : [epʀ ε ̃:t]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1375 vénerie (Les Livres du Roy Modus et de la Royne Ratio, éd. G. Tilander, I, 4, 35); 2. 1564 « contraction douloureuse donnant envie d'aller à la selle » (A. Paré, éd. Malgaigne, XV, 36). Part. passé substantivé de épreindre*. Fréq. abs. littér. : 10.