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ÉPIGRAPHE, subst. fém.
A.− Inscription sur un édifice qui indique en particulier la date de sa construction, sa destination. Elles [ces comédies] remplissent trop bien le but de toutes les épigraphes des salles de spectacle : « corriger les mœurs en riant » (Mmede Staël, Allemagne,t. 3, 1810, p. 191).
Rem. Ac. 1835, 1878 donnent ce sens comme ,,vieilli``; Ac. 1932 ne le mentionne pas.
B.− Citation placée en tête d'un écrit pour en suggérer le sujet ou l'esprit. L'épigraphe d'un chapitre, d'un livre; une épigraphe tirée de; mettre, porter en épigraphe. Il [V. Hugo] affectait de mettre au moindre de ses poèmes des épigraphes extraordinaires (Péguy, V.-M. Comte Hugo,1910, p. 708).
Rem. On rencontre ds la docum. le verbe trans. épigraphier. Mettre une épigraphe à un écrit. Ce bréviaire (...) je l'ai épigraphié d'une parole (Léautaud, Essai sentiment., 1896, p. 25).
C.− P. ext.
1. Sentence inscrite sur un objet. Bracelet d'argent massif avec un mot anglais pour épigraphe (Ponson du Terr., Rocambole,t. 3, 1859, p. 50).
2. Sentence propre à une personne, à un groupe de personnes, à une activité humaine, à un courant artistique ou de pensée :
« De mes égarements mon cœur n'est pas complice ». En ce point du moins, il [Jean-Jacques] ne se trompait pas; ce vers pourrait servir d'épigraphe à toute sa vie. Guéhenno, Jean-Jacques,En marge des « Confessions », 1948, p. 151.
Prononc. et Orth. : [epigʀaf]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1694 « inscription placée sur un monument, indiquant la date, la destination » (Corneille); 2. 1752 « maxime placée en tête d'un ouvrage pour en indiquer l'esprit » (Trév.). Empr. au gr. ε ̓ π ι γ ρ α φ η ́ « inscription » et « maxime ». Fréq. abs. littér. : 259. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 264, b) 182; xxes. : a) 508, b) 472.