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ROYAL, -ALE, -AUX, adj. et subst. fém.
I. − Adjectif
A. −
1. [En parlant d'une chose ou d'un ensemble de pers.]
a) Relatif à un roi ou à une reine, à la royauté, à un royaume. Les doctrines républicaines punissaient de mort quiconque portait les armes contre la France; il n'en était pas ainsi de la doctrine royale (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 443):
1. catherine: (...) Venez demain, soit au Louvre, soit à notre hôtel de Soissons, et un bon de notre royale main, sur le surintendant de nos finances, vous prouvera que nous ne sommes ni oublieuse ni ingrate. Dumas père, Henri III, 1829, I, 1, p. 125.
SYNT. Château, dais, lit, manteau, trône, vêtement royal; couronne, loge, résidence royale; appartements, ornements, palais royaux; tombes royales; absolutisme, despotisme, pouvoir royal; autorité, faveur, pourpre, prérogative, puissance royale; diplôme, édit, sceau, veto royal; déclaration, sanction royale; gouvernement royal; administration, chancellerie royale; séance royale; chasse, table royale; cause royale; parti royal; armée, garde, marine royale; troupes royales; magnificence, majesté, pompe, splendeur royale; naissance royale; lignée, race royale; noces royales; être de sang royal.
Rare, empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre. Le catholique, le royal, voilà mon affaire (Arnoux, Paris, 1939, p. 112).
b) Dans des loc.
Almanach royal. Annuaire qui contenait la liste des membres de la famille royale de France, des maisons souveraines d'Europe, des courtisans et des fonctionnaires publics. Votre Excellence trouvera mon adresse dans l'Almanach royal, dit le ministre de la Guerre (Stendhal, L. Leuwen, t. 3, 1835, p. 237).
Bandeau* royal. Et le Tibre, au soleil, roulant ses blondes eaux, Semble un bandeau royal, semé de perles fines! (Bouilhet, Melaenis, 1857, p. 71).
Banquet* royal.
Festin royal. Synon. de banquet royal. (Dict. xixes.).
Famille royale. Ensemble des enfants et petits-enfants en ligne masculine du roi régnant ou du roi défunt; famille du souverain au sens large ou restreint. Nous avons été placés à l'amphithéâtre, à la gauche de l'Assemblée nationale, au milieu de laquelle se trouvait le Roi avec la famille royale (De Crux, Lettre à son père, 1790ds Rec. textes hist., p. 30):
2. Dispersons la famille royale, ne gardons que le Roi. Que Monsieur aille au Havre, le duc de Berry à Lille, le duc de Bourbon dans la Vendée, le duc d'Orléans à Metz; Mmela duchesse et M. le duc d'Angoulême sont déjà dans le Midi. Chateaubr., Mém., t. 2, 1848, p. 561.
Maison royale. Ensemble des princes et des princesses de sang royal. [Les nobles] appelèrent à Florence Charles de Valois, frère de Philippe-le-Bel: il ne parut pas que ce fût trop d'un prince de maison royale pour lutter contre l'autorité d'un grand citoyen (Ozanam, Philos. Dante, 1838, p. 64).
Domaine royal.À l'époque franque, ensemble de terres formant le patrimoine privé du roi. L'usage des Francs était que le domaine royal fût partagé, à l'exclusion des filles, entre les fils du roi défunt (Bainville, Hist. Fr., t. 1, 1924, p. 26).À l'époque féodale puis sous l'Ancien Régime, ensemble de terres sur lesquelles le roi exerçait sa suzeraineté puis son droit de propriété directe; ensemble des droits qui en relevaient. Quelques conseillers voulaient même qu'on déclarât que ces taxes faisaient partie du domaine royal, et que, pour les lever, on n'aurait jamais besoin du consentement des peuples (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 1, 1821-24, p. 278).La réunion des provinces au domaine royal ne sera un fait accompli qu'en 1540 (L'Hist. et ses méth., 1961, p. 372).
Cas royaux. Cas concernant la personne ou les droits du roi et relevant des juges royaux. La liste des cas royaux s'est lentement allongée, à mesure que l'on a pris en considération, à côté des droits du roi comme personne privée, les prérogatives qui étaient nécessaires à l'exercice de sa fonction (Fr. Olivier-Martin, Hist. du dr. fr., Paris, CNRS, 1984 [1950], p. 515).
Lettres, ordonnances royaux (vieilli). Lettres émanant du roi, ordonnances promulguées par le roi. (Dict. xixeet xxes.).
Rem. Dans ces deux loc., le subst. n'est pas masc.; c'est l'adj. qui présente une forme arch. du fém. plur., calquée sur la forme identique du masc. et du fém. dans la déclinaison lat. des adj. en -is (regalis).
c) [Qualifie ou entre dans la dénom. d'une institution fondée par le roi, ayant un régime particulier relevant du roi, ayant la protection spéciale du roi, appartenant à l'État, se situant à l'échelle nationale] Abbaye royale; collections, forêts royales; Académie royale de médecine, de musique, des sciences; Bibliothèque, Imprimerie royale; manufacture royale de Sèvres; Messageries royales; Société Royale de Londres. Suivaient les acteurs de tous les théâtres royaux, rangés en groupes, puis ceux des autres théâtres (Delécluze, Journal, 1826, p. 358).La collection du Musée d'Histoire naturelle de Berlin (fondé en 1809) eut pour origine le Cabinet royal des minéraux constitué en 1781 (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 369).[P. ell. du subst.] Je doute presque, monsieur, qu'aucune bibliothèque particulière l'emporte sur celle-ci, qui le cède seulement, en France, à la Mazarine et à la Royale (A. France, Rôtisserie, 1893, p. 86).
Dans des loc.
Chemin royal. Grand chemin menant à une ville importante et dont l'entretien était à la charge de l'État. Seules, quelques portions de chemins royaux, aux alentours des grandes villes, étaient pavées (P. Rousseau, Hist. transp., 1961, p. 156).
Collège royal. [Avec majuscule et art. déf.; ancienne appellation du Collège de France] [François Ier] crée en 1530 le Collège royal (Encyclop. éduc., 1960, p. 15).[Sous la Restauration et sous la Monarchie de Juillet] Synon. de lycée.Le dur métier de professeur dans un collège royal (L. Febvre, Vivre l'hist., [1941] ds Combats, 1953, p. 21).
Cour royale. [Sous la Restauration et sous la Monarchie de Juillet] Synon. de cour d'appel*.[M. Victor Hugo] porte sa cause devant la cour royale, il la portera, s'il le faut, en cour de cassation (Mussetds R. des Deux Mondes, 1833, p. 205).
Ordre royal (de France), ordres royaux. Synon. de ordre(s) du roi (v. roi I B 2 a).Hier a eu lieu la cérémonie des ordres royaux, qui est fort belle. Le costume des chevaliers est magnifique (Hugo, Corresp., 1825, p. 422):
3. François Ierporte la Toison-d'Or au-dessus de l'ordre de Saint-Michel, et Charles-Quint, par une courtoisie réciproque, a placé sur sa poitrine l'ordre royal de France au-dessus de celui d'Espagne. Jouy, Hermite, t. 3, 1813, p. 328.
Route* royale. Au fig. [Également sous la forme voie royale] Direction, orientation idéale, parfaite; ce qui conduit de façon directe, idéale à un but donné; moyen, procédé direct, idéal, parfait, le meilleur. Il faut (...) que votre altesse se donne la peine d'étudier pour savoir; car il n'y a point de route royale en mathématiques (Staël, Allemagne, t. 4, 1810, p. 113).De vos journaux je me débarbouille dans du Pascal, du Voltaire, du Rousseau, du Renan, ces hommes qui suivaient leur voie royale (Thibaudet, Princes lorr., 1924, p. 130).
d) [Dans la dénom. de certains édifices, de certains lieux] Palais(-)Royal; rue Royale. Sous les tilleuls De la place Royale, on cause (Rostand, Cyrano, 1898, ii, 6, p. 80).Victor Considérant, que je vis maintes fois pêchant à la ligne sous le pont Royal (A. France, Pt Pierre, 1918, p. 247).
e) [1erélém. de compos. dans certaines dénom. milit.]
[Dans la dénom. d'un régiment, celle-ci étant précédée ou non de l'art. déf., empl. seule ou en compl. déterminatif de régiment] Royal-Cravate. Le lendemain j'avais donc l'honneur d'être soldat au Royal-Auvergne (Vigny, Serv. et grand. milit., 1835, p. 96).Le prince de Lambesc, à la tête de Royal-Allemand (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 216).Il était au régiment de Royal-Allemand, en garnison à Valenciennes (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 1, 1870, p. 93).Nous passons sous silence les outrages faits à un officier du régiment du Royal-Bourgogne (La Hêtraie, Chasse, vén., fauconn., 1945, p. 140).En appos. Le régiment Royal-Allemand et le régiment de Berchini désertèrent (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 373).P. méton., inv. Soldat appartenant à un régiment ayant ce type de dénomination. Cinq ou six Royal-Allemand étaient en train de boire autour d'une table (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 1, 1870, p. 316).
Arg. milit. Royal(-)cambouis. V. cambouis.
2. [En parlant d'une pers.]
a) [S'applique à la pers. même du roi ou de la reine] Sa Majesté royale. Son pouvoir était menacé par les prémices et les épices d'une nouvelle correspondance du royal écrivain [Louis XVIII] avec la femme du Garde-des-Sceaux (Balzac, Illus. perdues, 1839, p. 519).D'heure en heure, il recevait un courrier avec les vœux de sa royale maîtresse [Balkis, la reine de Saba] (Barrès, Cahiers, t. 14, 1922, p. 58).
b) [S'applique au roi et à la reine unis dans le mariage] Couple royal. Comme les visages d'époux royaux sur des médailles (Giraudoux, Suzanne, 1921, p. 20).Lord Stanley fut appelé chez la Reine. Elle ne le voyait pas venir sans inquiétude. Le ménage royal était libre-échangiste (Maurois, Disraëli, 1927, p. 200).
c) [En parlant d'une pers. autre que le roi ou la reine] Qui est uni au roi ou à la reine par le mariage; qui est parent du roi ou de la reine par la naissance; qui appartient à la famille royale. Enfant royal. Il avait été reçu par cette princesse royale chez laquelle ni miss Bell ni la comtesse Martin n'eussent été admises (A. France, Lys rouge, 1894, p. 137).[Jean d'Ibelin] s'en remit pour le choix de l'époux royal [de la jeune reine Marie de Jérusalem-Montferrat] au roi de France Philippe Auguste (Grousset, Croisades, 1939, p. 293).
Prince royal. V. prince I A 2.Altesse royale. V. altesse ex. 1.Son Altesse Royale (abrév. S.A.R.). M. le comte de Formont, capitaine des chasses de Son Altesse royale Monsieur (Dumas père, Napoléon, 1831, v, tabl. 16, 2, p. 107).Madame Royale. V. madame I B 1.
d) [Qualifie une pers. ayant une mission partic. relevant du roi ou de la reine, de l'État] Censeur, commissaire, fonctionnaire, notaire royal. M. Maskeline, observateur royal de Greenwich (Voy. La Pérouse, t. 1, 1797, p. 66).À ce qu'il paraît, c'est le procureur royal, impérial ou de la République qui paye en personne le bourreau (Goncourt, Journal, 1888, p. 859).V. justicier2ex. 6.
Juges royaux. V. juge A 1 b.
B. − Qui est digne d'un roi ou d'une reine; qui a certaines caractéristiques (grandeur, majesté, importance, générosité, etc.) propres ou attribuées à un roi ou à une reine, à la royauté.
1. [En parlant d'une pers., d'une partie du corps, d'un aspect du comportement, d'une faculté humaine] Nez royal; air, ton royal; don royal; âme, intelligence, pensée royale. Comptez sur moi, ajouta-t-elle en faisant un geste royal avec son éventail (Balzac, Illus. perdues, 1843, p. 664).[Des auteurs] ont des talents royaux, j'en conviens; mais là-dessous (...) est-ce ma faute si j'entends raisonner des âmes vaines? (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 3, 1862, p. 29).V. labadens ex. de Proust.
2. [En parlant d'un animal ou d'un végétal; entre souvent dans des loc. plus ou moins figées pour qualifier une espèce animale, une variété végétale partic. remarquable par la taille, la beauté, etc.] Aigle, tigre royal. Dans la jonchée des plumes tombées Berlaisier ramassa (...) un coq royal, éclatant de carmin, d'émeraude et d'or rouillé, chatoyant de fugaces reflets mauves (Genevoix, Raboliot, 1925, p. 258).Forêts de cocotiers royaux dont les pieds trempent dans des lagunes émeraudes (Camus, Été, 1954, p. 184).
ORNITH., HIST. DE LA MODE. Milan* royal. Oiseau royal, à l'oiseau royal. V. oiseau I A 1 a.
3.
a) [En parlant d'une chose] Cadeau royal; allée royale. Voilà qui est du dernier goût, dit madame de Vaubert avec son plus aimable sourire; vous nous faites, monsieur, une réception royale (Sandeau, Mllede La Seiglière, 1848, p. 52).J'aimais ma royale rivière de Seine, si sage, si contenue dans ses atours de pierre, et d'une beauté citadine (A. France, Vie fleur, 1922, p. 455).Rare. Royal de + subst.La soirée devient royale de beauté (Barrès, Pays Lev., t. 2, 1923, p. 25).
b) [Entre dans des loc. plus ou moins figées pour qualifier un type d'objet, de produit partic. remarquable par la taille, la finesse, la richesse, etc.] Couscous, kir royal; cuvée royale. Les propriétés chimiques qui prouvent la bonté du quinquina royal que nous venons de décrire (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 2, 1821, p. 602).
Spécialement
APIC. Gelée* royale.
ARCHIT. Banc royal. V. banc III A 3.
DÉFENSE. Bastion royal. Grand bastion. (Dict. xixes.).
PAPET. Papier royal. ,,Papier d'Égypte [fabriqué avec le papyrus] le plus blanc et le plus fin`` (Littré). Ces écorces sont presque aussi minces que du papier royal (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 1, 1821, p. 143).
VERSIF. Chant royal. Forme poétique française comprenant cinq strophes de onze vers et un envoi de cinq ou sept vers, chacune de ces six parties se terminant par un même vers jouant le rôle de refrain. M. de Banville s'est attaché à restaurer les vieux poèmes à forme fixe, rondeau, ballade, chant royal, lai et virelai (A. France, Vie littér., 1892, p. 238).
4. [Avec, subsistant seule, une valeur intensive] Complet, total. Votre père, chère Célestine, est d'un aveuglement royal (Balzac, Cous. Bette, 1846, p. 335).Jusqu'à présent j'avais ici une paix royale (Triolet, Prem. accroc, 1945, p. 158).Rare, empl. adv., fam. Marthe à côté de madame Sabotier a l'air de se raser royal (Queneau, Loin Rueil, 1944, p. 108).
C. − À la royale
1. ART CULIN. Avec une garniture délicate de composition diverse. Lièvre à la royale. Entrées (...) les croustades de truffe à la royale (Augier, Gendre M. Poirier, 1854, p. 273).
2. HIST. DE LA MODE. Barbe, barbiche à la royale et, p. ell., royale, subst. fém. Barbiche, touffe de poils sous la lèvre inférieure mise à la mode par Louis XIII. Synon. à l'impériale, impériale.Deux petites moustaches rousses, cirées aux pointes et tournées en croc, se tortillaient sous ce nez comme des virgules, faisant symétrie à une royale en feuille d'artichaut (Gautier, Fracasse, 1863, p. 66).[Restituer à Cinna] la barbiche à la royale et le grand chapeau à plumes auxquels ce faux Romain de style Louis XIII a droit (Brasillach, Corneille, 1938, p. 185).
II. − Subst. fém.
A. − ART CULIN. Préparation faite de consommé lié à l'œuf ou de purée de légumes ou de volaille également liée à l'œuf, qui est moulée puis détaillée en petits dés pour garnir les potages clairs (d'apr. Courtine Gastr. 1984).
B. − CHASSE. Fanfare réservée au gros gibier, en particulier au dix cors. Le dix cors (...) fut salué par les piqueurs qui sonnèrent la vue, la royale et le lancer [lancé] (La Hêtraie, Chasse, vén., fauconn., 1945, p. 184).
C. − HIST. DE LA MODE. V. supra I C 2.
D. − Fam. [P. oppos. à la Marine marchande] La Royale. La Marine de guerre, la Marine nationale. Rencontrer un camarade de la Royale (Le Clère1960).Le recruteur de la marine à Nancy. La « Royale » fait encore rêver (L'Est Républicain, 17 déc. 1986, p. 602).
Prononc. et Orth.: [ʀwajal], plur. masc. [-o]. Passy 1914: royal et dér. [ʀwɑ-]. Littré [ʀ ɔ-]; Land. 1834, vestige de l'anc. prononc., [ʀwε-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 880 adj. regiel « de roi » (Eulalie, 8 ds Henry Chrestomathie, p. 3); spéc. déb. xiiies. « qui, sous un système monarchique, dépend du gouvernement, de l'administration centrale » (Femme chaste, ms. Ars. 3516, I, 591 ds T.-L.: cemins i ert roiaus); 1810 fig. route royale (Staël, loc. cit.); 2. 1119 désigne ce qui est remarquable (Philippe de Thaon, Comput, éd. E. Mall, 2797); 3. ca 1170 « qui est digne d'un roi » (Marie de France, Lais, Milun, éd. J. Rychner, 213); 4. 1392 désigne un genre poétique chançons royaulx (Eustache Deschamps, Art de dictier, éd. G. Raynaud, t. 7, p. 278); 5. 1680 à la roiale (Rich.: Porter barbe à la roiale. C'est à dire, avoir deux petits filets de poil comme le Roi. Beuf à la roiale. C'est à dire, beuf assaisonné excélentement); d'où 6. 1798 subst. fém. royale (Ac.: On appelle substantivement Une royale, Une moustache qu'on portoit il y a deux siècles); 7. 1938 subst. fém. art culin. (Mont.-Gottschalk). Du lat. regalis « royal » et « digne d'un roi », dér. de rex, regis « roi ». Fréq. abs. littér.: 5 694. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 12 691, b) 11 923; xxes.: a) 4 607, b) 4 223. Bbg. Gall. 1955, p. 89. − Vardar Soc. pol. 1973 [1970], pp. 304-305.