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RICOCHER, verbe intrans.
A. − Faire un ricochet sur l'eau. Trouvant encore du plaisir à faire, comme un enfant, ricocher des cailloux sur l'eau, je suis resté constamment assis, une plume à la main (Balzac, Peau chagr., 1831, p. 104).
P. anal. [Le suj. désigne un projectile] Être renvoyé dans une autre direction après avoir frappé le sol ou un obstacle. Synon. rebondir.Ce boulet a bien ricoché (Ac.1835, 1878).Le chasseur, qui s'est embusqué, ajuste un roc voisin, près, loin, c'est selon: le coup part, la balle ricoche, et le chamois tombe sans savoir d'où lui vient cette prune (Toepffer, Nouv. genev., 1839, p. 394).
P. métaph. Le soleil (...) décochait d'espace en espace quelques rayons inquisiteurs qui venaient s'aplatir ou ricocher sur la terre (Pergaud, De Goupil, 1910, p. 142).
B. − Au fig. Être répercuté, revenir de manière indirecte. La parole du père Alta, colportée, commentée, dénaturée, ricochait singulièrement dans tous ces esprits médusés (Péladan, Vice supr., 1884, p. 228).V. exclusif rem. ex. de Fargue.
REM.
Ricocheur, -euse, adj.,rare, péj. Qui répercute, renvoie quelque chose. J'peux pas demander à Perdreau, parce qu'il est trop ricocheur (La Varende, Trois. jour, 1947, p. 332).
Prononc. et Orth.: [ʀikɔ ʃe], (il) ricoche [-kɔ ʃ]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1807 (Mém. de l'Inst. nat. de l'Ac. des sc., 2esemestre, p. 126). Dér. de ricochet*; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 46.