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GRELOTTANT, -ANTE, part. prés. et adj.
I. − Part. prés. de grelotter*.
II. − Emploi adj.
A. − [Correspond à grelotter A]
1. Qui grelotte. On le fusillerait! Il suait de peur; ses dents claquaient; il se releva grelottant, ne pouvant plus tenir dans ses draps (Maupass., Contes et nouv., t. 2, St-Antoine, 1883p. 199) :
À la lueur des cierges, j'ai vu ses yeux fixes dans leurs paupières rouges, éraillés comme par une brûlure vive, sa bouche idiote et crispée, grelottante de désespoir, et toute sa pauvre figure qui pleurait comme un orage. Flaub., Champs et grèves,1848, p. 239.
Emploi subst. À dîner, l'espèce d'hésitation diplomatique de la parole de Lemaître à formuler une opinion, me fait dire qu'il me fait penser à ces grelottants qui bégayent à l'école de natation : « L'eau,... elle est bi-en-bo-onne! » (Goncourt, Journal,1894, p. 673).
2. Qui fait grelotter. Les fins de déjeuner prolongées par le froid grelottant sont propices au coudoiement des tables (Gracq, Beau tén.,1945, p. 26).
B. − [Correspond à grelotter B] Qui fait un bruit de grelot. Une sonnerie grelottante retentit dans la maison (Colette, Duo,1934, p. 103).La mère Béchut tapait à cœur fendre sur sa grelottante casserole (Queneau, Loin Rueil,1944, p. 39).
Prononc. et Orth. : [gʀ əlɔtɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Ds Ac. 1878 et 1932. Fréq. abs. littér. : 278. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 99, b) 531; xxes. : a) 791, b) 336.