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BADOUILLARD, subst. masc.
A.− Arg., vx. Membre d'une joyeuse association d'étudiants parisiens à l'époque de la monarchie de Juillet (cf. Larch. 1880).
B.− P. ext., pop. Viveur, noceur :
Et comme, après l'avoir quitté, je pensais silencieusement à l'insolence des prétentions de ce quart d'auteur de pièces non jouées, Hébrard, qui l'a pratiqué aussi, lorsque tous deux faisaient de la bohème, me dit : « Vous concevez, dans le moment, on va nommer tous les badouillards du parti, tous ceux qui ont du linge... » E. et J. de Goncourt, Journal,1876, p. 1127.
Rem. Attesté ds Lar. 19e, Lar. encyclop.
ÉTYMOL. ET HIST. − Av. 1858 (Privat d'Anglemont ds Larch.); qualifié de ,,désuet`` d'apr. Bruant 1901. Dér. de badouille « homme lâche » (Sain. Lang. par., p. 167), altération de badrouille, 1792 mar. « pelote d'étoupe » (Romme, Dict. de la mar. fr., 56 ds Fr. mod., t. 26, p. 306), lui-même altération pop. de baderne*, terme de mar., par le suff. -ouille* (Sain. Sources t. 2, p. 313), peut-être sous l'infl. de vadrouille*, mar. « tampon de laine fixé au bout d'un bâton pour nettoyer le pont d'un bateau », d'où vadrouiller* (Sain. Lang. par., loc. cit.); suff. -ard*, peut-être sous l'infl. de blafard désignant vers 1830 un mondain (Mat. Louis-Philippe).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Darm. 1877, p. 89. − Mat. Louis-Philippe 1951, p. 48. − Sain. Lang. par. 1920, p. 167, 495. − Teppe (J.). Les Bousingots. Vie Lang. 1969, p. 631.