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ARCHERIE, subst. fém.
ARM., CHASSE et SP. Usage de l'arc; exercice du tir à l'arc [cf. Jeux et sp., 1967, p. 1469 (encyclop. de la Pléiade)] :
Le torrent des sabots et des pieds nus qui suivent Bacchus, N'arrive pas plus à l'oreille que le grouillement au fond d'un fleuve des écrevisses cuirassées. Ces cris désespérés ne sont pas plus pour nous que la froide archerie de Diane, Quand par un radieux minuit dans les campagnes du Rhône elle prend un large mûrier pour cible! Claudel, Protée,2eversion, 1927, II, p. 379.
− Vx. Troupe, corporation d'archers. L'archerie anglaise (Lar. 19e).
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Début xives. art milit. « art de tirer de l'arc, exercice de l'arc » (Liv. de Marc Pol, XV, Pauthier ds Gdf. : Aprist si bien la coustume des Tartars et leur language et leur lettres, et leur archerie) − 1611, Cotgr.; à nouv. ds Lar. 19e, puis repris par Claudel, supra; 2. 1547 « lieu où l'on tire à l'arc » (Du Fail, Propos Rustiques, ch. 9 ds Hug. : Ceux de Flameaux feirent une archerie, ou toutes les festes sexerçoyent fort à tirer de l'arc.). Dér. de archer*; suff. -erie* (sur le modèle de chevalier/chevalerie) ou du rad. arch- de arch(i)er, suff. -erie*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 2.