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ALOURDISSEMENT, subst. masc.
Gén. au fig. [Avec un compl. prép. de] État d'une personne ou d'une chose alourdie.
A.− [En parlant d'une pers., de son corps, de ses facultés...] Alourdissement des membres, état d'alourdissement :
1. Dans le costume et la mine, dans la démarche victorieuse encore sous l'alourdissement de l'âge, il y avait du capitan, du poète romantique, du marchand d'orviétan. E.-M. de Vogüé, Les Morts qui parlent,1899, p. 129.
B.− [En parlant d'une chose] Alourdissement des charges
MÉTÉOR. Alourdissement de l'air, de l'atmosphère :
2. Un orage monta, le 23. Il s'annonça avant midi par un brusque alourdissement de la chaleur et l'apparition à l'ouest d'un mauvais nuage. H. Bosco, Le Mas Théotime,1945, p. 175.
C.− [En parlant d'une chose appréciée d'un point de vue esthétique, en partic. dans le domaine de la crit. artistique, musicale, etc.] :
3. L'art romain dégénéré [fut] conduit à un alourdissement des formes [décoratives] par l'oubli des proportions fines. A. Lenoir, Architecture monastique,t. 2, 1856, p. 88.
4. ... toute tenue des touches indûment prolongée causerait un empâtement, un alourdissement de la sonorité... A. Cortot, Frédéric Chopin, 12 études pour piano,op. 25, t. 2, 1917, p. 9.
Prononc. : [aluʀdismɑ ̃].
Étymol. ET HIST. − 1414 « état de ce qui est lourd » (L. De Premierf., Decam., B.N. 129, fo138 vods Gdf. Compl. : [...] en son cervel demoura ung alourdissement parquoy il fut tout estonné et affoibly), attest. isolée; repris au xixes., supra. Dér. du rad. du part. prés. de alourdir*; suff. -ment1*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 12.
BBG. − Bél. 1957.