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AFFABULER, verbe.
A.− Emploi trans. Organiser en épisodes continus le thème d'une œuvre d'imagination. Affabuler une intrigue :
1. Les modèles que la société me fournit, si je connais bien leurs ressorts, je peux les faire agir à mon gré; ou du moins je peux proposer à leur indécision tels problèmes qu'ils résoudront à leur manière, de sorte que leur réaction m'instruira. C'est en romancier que me tourmente le besoin d'intervenir, d'opérer sur leur destinée. Si j'avais plus d'imagination, j'affabulerais des intrigues; je les provoque, observe les acteurs, puis travaille sous leur dictée. A. Gide, Les Faux-monnayeurs,1925, p. 1022.
2. Tant de mots sont-ils nécessaires? Et la contention de l'esprit, l'effort d'affabuler une intrigue, pour tendre devant le lecteur cette broderie bariolée qui, pour un temps, devant lui s'interpose et voile la réalité. A. Gide, Journal,1928, p. 901.
Affabuler une théorie. La présenter sous la forme d'une fable :
3. ... ses théories [de Descartes] étaient discutées dans les salons, le cher La Fontaine les affabulait... L. Daudet, Les Universaux,1935, p. 198.
B.− Emploi intrans., PSYCH. ,,Arranger la réalité à sa manière.`` (Lar. encyclop.) (cf. affabulation, rem. 1).
Prononc. − 1. Forme phon. : [afabyle], j'affabule [ʒafabyl]. 2. Dér. et composés : affabulation.
Étymol. ET HIST. − 1926, supra ex. 1. Néol., dér. du rad. du subst. affabulation*; dés. -er.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 2.