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NARQUOIS, -OISE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Subst. a) ca 1590 «soldat en état de vagabondage» (Des Accords, Escrign. dijonn., fo27 vo, édit. 1608 ds Gdf.); b) 1611 «argot, jargon des voleurs» (Cotgr.); 1636 parler narquois «parler un certain jargon entendu seulement par ceux qui sont d'intelligence entre eux» (Monet); c) 1620 «voleur, filou» (Lettre de la ville de Tours à celle de Paris ds Michel, p.290); 2. adj. a) 1653 langage Narquois «argot» (Scarron, Virgile travesti, livre VII ds Œuvres, éd. 1786, t.4, p.468); b) 1694 «rusé, qui se plaît à tromper et à railler» (La Fontaine, Fables, XII, 8, éd. H. Regnier, t.3, p.228); c) 1842 «qui exprime la raillerie» (Balzac, Début vie, p.306). Orig. inc. (v. FEW t.23, p.132). D'apr. Michel, pp.289-290 (hyp. reprise par Sain. Arg., p.183) narquois serait une var. de narquin, att., comme arquin dont il est lui-même une altération (par agglutination de la nasale de l'art. ind.), en 1530 au sens de «soldat voleur, drille» (La Vie de Sainct Christofle par Maistre Chevalet, 1rejournée cité ds Michel, p.xjl à xlv; dans ce passage Arquin est un nom propre). Arquin, issu de arc* désignait primitivement l'archer et, par une ext. de sens comparable à celle de matois* (très fréq. associé à narquois dans les textes), narquin, narquois, du sens primitif de «soldat», auraient désigné «le voleur, le filou». Le sens mod. de l'adj. résulte d'un affaiblissement de sens comparable à celui de drille*.