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Étymol. et Hist. 1676 mar. mettre le pavillon en berne (Pomey, Dict. royal, éd. 1684, 103 dans Barb. Misc. I, n^o9 : Berne, mettre le pavillon en berne, le fouler, le plier. Vexillum contrahere); 1728 mettre le pavillon en berne (I. Marin, Dict. complet françois et hollandois, 106, ibid. : Berme. On dit en terme de marine, mettre le pavillon en berme, le tenir ferlé et le faire courir le long de son baston). Prob. ext. de sens propre au fr. à partir du néerl. berm « bord », v. berme¹(Barb., loc. cit.; Valkh., p. 59; Boulan, p. 134) avec délabialisation de l'm précédé de r; selon Barb. et FEW t. 15, 1, p. 96, parce que le pavillon glisse le long du mât, comme le promeneur le long d'une berge; selon Bl.-W.⁵parce que le pavillon, roulé sur lui-même, prend l'aspect d'un bord, d'un ourlet.