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Étymol. ET HIST. − Av. 1681 dr. eccl. « qui peut être révoqué d'un poste, déplacé, destitué (en parlant d'une personne) » (O. Patru, Œuvres, 4^eéd., 1732, t. 1, p. 440 : Par la Regle des Religieuses de Sainte Claire Urbanistes, les Superioritez de leurs couvents sont administrations amovibles a volonté par le General, ou en son absence par le Provincial); 1792 « qui peut être déplacé (en parlant d'un objet) » (Louis − le chirurgien −, Instruct. donnée pour la construction de la machine à décoller ds Rev. des documents hist., 3^eannée, juill. 1875, n^o28, p. 51 ds Littré : Une cheville amovible traversera chaque montant). Dér. sur le rad. du lat. amovere « détourner, écarter » attesté au sens propre (Plaute, Amph., 464 ds TLL s.v., 1975, 34), terme jur. « éloigner d'une charge » (Cicéron, Har., 43, ibid., 1976, 46 : Saturninum ... quaestorem a sua frumentaria procuratione senatus amovit eique rei M. Scaurum praefecit); suff. -ible (-able*).