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UNIQUE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1480 « qui est un seul, qui répond seul à sa désignation et forme une unité » (Mistère du Viel Testament, éd. J. de Rothschild, vers 16: ung Dieu en trinité, [...] Les trois sans fin joincts en vouloir unique); 2. a) 1495 « seul en son genre » (J. de Vignay, Mir. hist., IX, 25, éd. 1531 ds Gdf. Compl.); b) 1579 « qui est seul (p. oppos. à plusieurs) » (Garnier, La Troade, Argum. 7, II, p. 83 ds IGLF: Astyanax, l'unique fils d'Hector); 1604 enfant unique (Montchrestien, R. d'Esc., p. 102, ibid.); 1625 seul et unique (G. Naudé, Apologie pour Grands Hommes, p. 141); 3. a) 1540 « qui n'a pas son semblable » (Amadis de Gaule, I, 5, éd. Y. Giraud, t. 1, p. 43: Oriane, l'une des plus belles creatures qui jamais fut veue, [...] estoit apellee Unique, pource qu'on ne trouvoit sa pareille en beaulté); b) 1732 « qui paraît foncièrement différent des autres » (R. A. Lesage, Aventure du Chevalier de Beauchene, p. 68: Je me regarde comme un homme unique en mon espèce); 4. 1758 fam. « qui étonne beaucoup » (Diderot, Le Père de famille, p. 190). Empr. au lat.unicus « seul; incomparable, sans égal », dér. de unus « un (seul) ».