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SINGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1121-34 zool. (Philippe de Thaon, Bestiaire, éd. E. Walberg, 1889); d'où expr. 1552 payer en monnoie de cinge (Rabelais, Quart-Livre, éd. R. Marichal, chap. II, ligne 26); 1635 famme laide, comme un singe (Monet); 1829 on n'apprend pas à un vieux singe à faire la grimace (Balzac, Chouans, p. 24); 2. 1538 « personne qui imite, qui contrefait » (Est., s.v. aemulator); 3. 1579 « personne très laide » ce viel singe contrefaict (Larivey, Morfondu, I, 2 ,[V, 302] ds IGLF); 4. 1783 « ici procureur » notre vieux singe (Misères, 97, ibid.); 1836 « maître » (compagn. charpentiers ds Esn. 1966); 1840 « patron » (A. Perdiguier, Le Livre du compagnonnage, 42); 5. 1895 « bœuf de conserve » (d'apr. Esn. Poilu, p. 286). Du lat. d'époque impériale simius « singe » d'où « imitateur servile », att. plus fréq. que le class. simia, mot fém. de même sens, qui subsiste ds l'esp. jimia, le cat. ximia, le port., cat. et a. prov. simia (v. FEW t. 12, p. 633a); l'expr. payer en monnaie de singe est sans doute une allus. à l'usage qu'avaient les montreurs de singes de payer le péage en faisant gambader leurs singes; usage att. en 1260 par E. Boileau, Métiers, éd. R. de Lespinasse et Fr. Bonnardot, 2epart., titre II, 44, p. 236.