RÉSIDENCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1260-70 [date du ms.] « séjour actuel et obligé d'un évêque dans le lieu où il exerce ses fonctions » (
Saint Edmond, 373 ds
Romania t. 55, p. 350);
2. 1283 « demeure ordinaire en quelque ville, en quelque pays » (
Philippe de Beaumanoir, Coutumes Beauvaisis, 25, 17 ds T.-L.);
3. 1553 « charge d'un résident » (
Négociations de la France dans le Levant, éd. E. Charrière, t. 2, p. 279);
4. 1689
état de résidence « le fait de garder la chambre » (
Sévigné, Lettres, éd. Monmerqué, t. 8, p. 409);
5. 1694 « lieu de la résidence officielle d'un prince » (
Ac.); 1834
résidence royale (
Dumas père,
Catherine Howard, II, 4
etbl., 1, p. 253);
6. 1825 « lieu construit où l'on réside » (
Mérimée, Clara Gazul, p. 233). Empr. au lat.
residentia, dér. de
residere (
résider*).