IMMEUBLE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1200
immoble « qui ne bouge pas » (
Dialogue Grégoire, éd. W. Foerster, p. 202, 17);
2. a) 1258
biens immobles (S.-Serge, A. Mainte-et-Loire ds
Gdf. Compl.); 1475
possessions immeubles (J.
de Roye,
Chron. scandaleuse, éd. B. Mondrot, t. 1, p. 346);
b) 1319 subst.
immeuble (Doc. ds
Mémoires de la Société d'Histoire de Paris, t. 30, 1903, p. 224);
3. 1835 (
Balzac,
Corresp., p. 739 : Ton mari avait été faire l'ingénieur pour moi, voir une maison que je vais acheter. [...] Je veux que ma dot soit représentée par un
immeuble); 1846 « construction » (
Balzac,
loc. cit.). Empr. au lat.
immobilis « immobile, qui ne bouge pas » (dér. avec préf.
in- à valeur négative de
mobilis, v.
meuble) avec infl. de
meuble* pour la forme; le sens 2 est empr. au lat. médiév. (1162 ds
Du Cange).