CONFÉRENCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. [1346 (
Bibl. E. des Chartes, 1872, p. 356 ds
Gdf. Compl. : il semble qu'il y ait eu une erreur commise par
Gdf. le mot
conférence ne figure pas dans ce passage. L'erreur a été reprise par
Lar. Lang. fr.)];
1. 1464, 13 août « discussion que tiennent plusieurs personnes sur un sujet » (
Ord., XVI, 238,
ibid. : communication et
conferences);
2. 1635 « réunion de diplomates sur un sujet intéressant plusieurs états
conference pour une paix » (
Monet);
3. a) 1680 « exposé fait en public sur une question de théologie » (
Rich. : On a imprimé les
conferances de l'Abé Bourdelot); 1842 p. ext. « exposé fait en public sur un sujet quelconque » (
Reybaud,
Jérôme Paturot, p. 13);
b) 1752 « leçon donnée dans certaines écoles, certaines facultés »
(Trév.); 1845
maître de conférences (
Besch.);
c) 1952, 19 janv.
conférence de presse (
L'Humanité, p. 3, col. 1).
B. 1504 [date de composition] « comparaison » (
Lemaire de Belges,
La Couronne Margaritique [éditée en 1549] ds
Œuvres, éd. J. Stecher, t. 4, p. 134). Empr. au lat. médiév.
conferentia « confrontation; réunion » (Gloses attribuées à Isidore [
vie-
viies.] ds
Blaise et
Du Cange) part. prés. plur. neutre substantivé du lat.
conferre « rapprocher » en partic. « mettre en commun des propos »; « comparer ».