Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
BOIRE1, verbe trans. et subst. masc.
Étymol. ET HIST. − A.− Verbe. 1. xes. « absorber un liquide quelconque (ici un poison) » (Passion, éd. D'Avalle, 461); xiies. cont. relig. (Eucharistie) (Li Epistle Saint Bernard a Mont Deu, ms. Verdun 72, fo58 rodans Gdf. Compl.); ca 1200 fig. (Roman de Renart, éd. M. Roques, 9674); 2. 1180-1185 « prendre des boissons alcoolisées » (Huon de Rotelande, Ipomedon, 4577, dans Gdf. Compl.); 3. 1550 p. anal. « absorber en parlant d'un corps poreux » (Ronsard, Odes, IV, 31 dans Hug.). B.− Subst. xes. bewre (St Léger, 200 dans A. Henry, Chrestomathie, p. 12); 1160 beivre (Wace, Rou, éd. Andresen, III, 9637 dans T.-L.); début xiiies. boire (Amadas et Ydoine, 553, ibid.). A du lat. bibere attesté aux sens propre et fig. dep. Plaute (TLL s.v., 1959). La voyelle rad. [œ] des formes faibles s'est peu à peu fermée en [ü], beuvons est encore empl. à côté de buvons par Ramus 1562 (Fouché, p. 429), l'inf. a.fr. beivre, boivre est devenu boire d'apr. croire, verbe dont l'ind. prés. 3 croit a été rapproché de boit. B substantivation de A.