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STRIURE, subst. fém.
A. − Manière dont une chose est striée. La striure d'une coquille. (Dict. xixeet xxes.).
B. − Synon. de strie (v. ce mot A).Le portrait de Mmela marquise de Trois Étoiles est un de ces ivoires les mieux réussis du salon (...). Il y a aussi de jaunes striures, des veines et des fibrilles un peu rousses dans ces matières et il n'est vraiment pas permis de les négliger (Huysmans, Art mod., 1883, p. 82).Le fleuve d'un bleu qui tournait au noir s'argentait par endroits, en longues striures parallèles, là où le soleil frappait l'eau (Green, Journal, 1946, p. 57).
− ARCHIT. Cannelure d'une colonne. L'architecte roman a pu varier à l'infini les proportions de sa colonne (...) est-elle (...) employée en petit ou dans une intention décorative, il se permet alors de canneler le fût, de la rubaner, d'y creuser des striures (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin, 1876, p. 270).
Prononc. et Orth.: [stʀijy:ʀ]. Ac. 1798-1878 au plur.; 1935 au sing. Étymol. et Hist. 1. 1568 strieure « strie d'une colonne » (Ph. Delorme, Architecture, p. 180); 2. 1872 « disposition en stries » (Littré). Adapt. du lat. striatura « striure, cannelure » (Vitruve), dér. de striare (strié*).