Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
RIVETER, verbe trans.
Assembler, fixer par des rivets. Au passif. Deux longerons en tôle épaisse emboutie (...) sont reliés par des traverses, pour accroître la rigidité on place des équerres, ou goussets en tôle entre le longeron et la traverse, le tout étant riveté (Chapelain,Techn. automob., 1956, p. 289).
Absol., p. anal., arg. milit. Machine à riveter. Mitrailleuse. Les mitrailleuses flamandes cousaient au sol les lignes d'assaut fascistes. « Tant qu'il y aura des rivets pour la machine à riveter, ça ira », gueulait le chef des mitrailleurs (Malraux,Espoir, 1937, p. 802).
Prononc.: [ʀivte], [ʀifte], (il) rivette [-vεt]. Barbeau-Rodhe 1930; Martinet-Walter 1973 [ʀivte] ou [-fte], 10/7. Étymol. et Hist. 1877, 8 juill. (J.O., p. 5097, 3ecol. ds Littré Suppl.). Dér. de rivet*; dés. -er.
DÉR. 1.
Rivetage, subst. masc.a) Opération d'assemblage au moyen de rivets; assemblage ainsi fait. Les riveteurs écrasent la partie de tige qui dépasse, formant ainsi la deuxième tête du rivet. Le rivetage bien fait doit assurer un contact parfait et un serrage énergique des pièces assemblées (Arts et litt., 1935, p. 20-14).Les nouvelles techniques ont diminué en effet le délai de construction des navires (...). La première de ces nouveautés est la substitution de la soudure électrique au rivetage des tôles (Perpillou,Industr. constr. nav., 1967, p. 14).b) P. méton. Ensemble des rivets qui maintiennent un assemblage. Le rivetage en acier fut longtemps considéré comme n'offrant aucune solidité (Croneau,Constr. nav. guerre, t. 1, 1892, p. 62).c) Action de rabattre l'extrémité d'un rivet du logement ou de la surface d'où elle dépasse. Les serruriers du XIVeet du XVesiècles connaissaient parfaitement l'usage des vrilles servant à faire les avant-trous dans le bois et celui des tas de plomb pour appuyer les têtes de clous en cours du rivetage (Fillon,Serrurier, 1942, p. 13). [ʀivta:ʒ], [-fta:ʒ]. 1reattest. 1877, 8 juill. (J.O., p. 5097, 3ecol. ds Littré Suppl.); de riveter, suff. -age*.
2.
Riveteur, -euse, subst.a) Subst. masc. et fém. Ouvrier, ouvrière qui fait des assemblages par rivetage. Synon. riveur (dér. s.v. river).À l'aide d'un marteau, soit à main, soit pneumatique, qui frappe sur une bouterolle d'acier, les riveteurs écrasent la partie de tige qui dépasse, formant ainsi la deuxième tête du rivet (Arts et litt., 1935, p. 20-14).En partic., au fém. ,,Ouvrière posant à la machine les boutons à pression sur les gants de peau`` (Mét. 1955). b) Subst. fém. ,,Presse pneumatique ou hydraulique pour poser les rivets`` (Dew. Technol. 1973). Synon. riveuse (dér. s.v. river).Le sifflement des électrodes a remplacé le martèlement saccadé des riveteuses (Perpillou,Industr. constr. nav., 1967, p. 14). [ʀivtœ:ʀ], [-ftœ:ʀ], fém. [-vtø:z], [-ftø:z]. 1resattest. a) 1927 masc. « ouvrier qui rivette » (Champly, Nouv. encyclop. prat., t. 1, p. 193), id. fém. (Id., ibid., t. 3, p. 172), b) 1964 fém. « machine servant à river » (Lar. encyclop.); de riveter, suff. -eur2*.
BBG. − Dossiers de mots. Néol. Marche. 1976, n o2, pp. 137-138 (s.v. rivetage et riveteuse).