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RÉIMPORTER, verbe trans.
Faire rentrer dans leur pays d'origine des marchandises qui ont été exportées. On permet (...) d'exporter les produits que la commission n'aurait pas déclarés de première nécessité, à charge de réimporter l'équivalent en marchandises soumises au maximum (Lefebvre, Révol. fr., 1963, p. 404).
− Au fig. L'histoire linguistique des jeux de plein air est curieuse. On en trouverait difficilement un seul, parmi ceux qui ont été réimportés d'Angleterre, qui ne fût connu et toujours pratiqué en France par les enfants. Ainsi la balle à la crosse nous est revenue sous le nom de cricket (Gourmont, Esthét. lang. fr., 1899, p. 89).
Prononc. et Orth.: [ʀeε ̃pɔ ʀte], (il) réimporte [-pɔ ʀt]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1792 (Ami du peuple, 1erdéc., p. 2 ds Frey, p. 250). Dér. de importer*; préf. ré-*. Cf. l'angl. to reimport « id. » dep. 1776 ds NED.
DÉR.
Réimportation, subst. fém.Action de réimporter. (Dict. xixeet xxes.). Réimportation en franchise. − [ʀeε ̃pɔ r-tasjɔ ̃]. − 1reattest. 1842 (Ac. Compl.); de réimporter, suff. -ation*.