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RAPIÈRE, subst. fém.
A. − Longue épée, effilée, tranchante, munie d'une garde en forme de coquille et souvent richement ornée, utilisée autrefois comme arme de duel. Une rapière démesurée qu'il ne quittait jamais, et dont la poignée de fer, fenestrée à jour, pesait bien cinquante livres (Gautier, Fracasse, 1863, p. 30).Les longues armes attachées aux ergots, semblaient des lames d'épées, de ces rapières qui troussent fièrement les manteaux (Van der Meersch, Empreinte dieu, 1936, p. 119).
B. − P. iron. Traîneur de rapière. [Pour tourner en ridicule celui qui la porte] Voici venir d'abord le Pape et l'Empereur (...) Le Chevalier (...) Le Page (...) Et tous, porteurs de sceptre et traîneurs de rapière, S'en sont allés dormir (A. France, Poés., Idylles et lég., 1896, p. 112).
C. − Arg. Couteau en tant qu'arme ; arme blanche. Au « Romance-bar » (...) les rapières sortaient automatiquement des fouilles (Trignol, Pantruche, 1946, p. 25).
Prononc. et Orth.: [ʀapjε:ʀ]. Ac. 1694, 1718: rapiere; dep. 1740: -pière. Étymol. et Hist. 1474 espee rapiere (Arch., JJ 195, pièce 1155 ds Gdf.); 1485 rapiere (Archives du Nord, B 1703, f o100 ds IGLF). Dér. de râpe*, la poignée trouée de cette épée ayant été comparée à une râpe (FEW t. 16, p. 672b, note 6). Fréq. abs. littér.: 59.