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PRUNELLIER, subst. masc.
BOT. Arbrisseau appartenant au genre Prunus, dont les tiges ont une écorce noire, dont les rameaux sont très épineux, les fleurs nombreuses, petites et blanches, et qui donne des prunelles. Synon. prunier* épineux, épine* noire.Je revis Villeneuve avec (...) sa campagne assombrie par l'hiver, ses buissons de prunelliers roussis par les gelées et bordant des chemins glacés (Fromentin, Dominique,1863, p. 122).
Prononc. et Orth. : [pʀynεlje], [-nə-]. Prononc. [-nə-] ds Gattel 1841 (qui écrit prunelier), Passy 1914 (var. de [-nε-]), Barbeau-Rodhe 1930 (avec une var. [-nε-]). Martinet-Walter 1973 [-ε-], [-e-], [-ə-] (9, 1, 7). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. xves. pronnelier (Gloss. Lille, 39a ds T.-L.); 1549 prunelier (Est.); 1694 prunellier (Ac.). Dér. de prunelle* (sens 1); suff. -ier*. Cf. ca 1220 a. rouergue prunelier (Lo romans dels auzels cassadors, éd. E. Monaci, 3163). Fréq. abs. littér. : 10.