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PRÉTEXTER, verbe trans.
Donner un motif, une raison apparente pour justifier un acte, un comportement; alléguer quelque chose. Synon. arguer de, invoquer.Prétexter une fatigue, une migraine, une subite maladie, un rendez-vous. Ayant prétexté une acquisition à faire dans le voisinage, elle laissa Berthe garder la boutique (Champfl., Souffr. profess. Delteil, 1853, p.162).Lorsque Daniel lui avait proposé de l'accompagner au tennis, elle avait refusé avec entêtement, prétextant qu'elle avait à faire. Mais elle n'avait goût à rien, et ne parvenait pas à occuper son temps (Martin du G., Thib., Belle sais., 1923, p.952).
Empl. trans. indir. Prétexter de qqc.Synon. prendre prétexte de.Quand tout fut signé, Minoret prétexta de sa fatigue pour se retirer en même temps que le notaire et les témoins (Balzac, U. Mirouët, 1841, p.150).[Des linguistes] entendaient «séparer» leur discipline de l'étude des autres éléments de l'ethnique, prétextant de l'importance de leur spécialité et des procédés très particuliers qu'elle utilisait (Marin, Ét. ethn., 1954, p.55).
Prononc. et Orth.: [pʀetεkste], (il) prétexte [pʀetεkst]. Martinet-Walter 1973, v. prétexte1,2. Ac. 1694, 1718: pretexte; dep. 1740: pré-. Étymol. et Hist. [1456 (d'apr. Bl.-W.3-5)]; 1566 [et non 1556 comme l'indique Lar. Lang. fr.] «prendre pour prétexte» (Corresp. du cardinal de Granvelle, éd. E. Poullet, t.1, p.257); 1636 prétexter quelque chose de «couvrir quelque chose d'un prétexte» (Haschke, Richelieu, p.73). Dér. de prétexte*; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 188.