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PENTURE, subst. fém.
SERR. Pièce de ferronnerie (souvent ouvragée), fixée transversalement et à plat sur le panneau mobile d'une porte, d'un volet, de manière à le soutenir sur le gond. Des bahuts à pentures de métal, plaqués de peaux ou de toiles marouflées sur lesquelles des anges blonds se détachaient (Huysmans, Là-bas, t.1, 1891, p.183).Les vantaux de la porte charretière aux pentures en forme de clef de sol (Arnoux, Chiffre, 1926, p.29).
SYNT. Penture en fer (ajouré, forgé); penture de métal; penture flamande, ordinaire; penture à collet (élargi, renforcé), à entaille, à équerre; coffre, porte, volet à pentures; oeil, noeud d'une penture; fausse penture.
MAR. Penture de gouvernail. Ferrure de renforcement d'un gouvernail, d'un mantelet de sabord. Les pentures de gouvernail portent l'aiguillot et le fémelot (Barber.1969).
Prononc. et Orth.: [pɑ ̃ty:ʀ]. Att. ds Ac. dep.1694. Étymol. et Hist. 1294 (doc. Arch. nat. ds Gdf.: Pour pentures a .I. huis); 2. 1721 mar. (Trév.). Issu d'un lat. vulg. *penditura, dér. de *penditum (v. pente), la penture permettant à la porte de se maintenir suspendue sur ses gonds, Thomas (A.) Essais, p.350. Bbg. Thomas (A.) Nouv. Essais 1904, p.29.