Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
PARQUETER, verbe trans.
A. − Poser un parquet dans (une pièce, un local). Parqueter un appartement, un salon:
. Un matin, son patron vint l'installer [le menuisier] à la Borderie, pour des réparations. Il y avait un bon mois de travail, des chambres à parqueter, des portes, des fenêtres à consolider un peu partout. Zola,Terre,1887, p.97.
Au part. passé et en empl. adj. Chambre d'auberge, parquetée en bois blanc, ayant pour tous meubles deux chaises d'église, un grand lit (Flaub.,1reÉduc. sent.,1845, p.15).Nous sommes ici dans une chambre parquetée, où le tapis manque, nonobstant la froide saison (Nerval,Filles feu,Dédicace à A. Dumas, 1854, p.496).
P. anal. Réalisé à la manière de certains parquets. Antoine sourit; il se rappelait la disposition des lieux, les meubles parquetés, les sièges de tapisserie, les bibelots (Martin du G.,Thib.,Sorell., 1928, p.1236).
B. − ARTS. Consolider (un tableau) soit en appliquant des traverses de bois sous le chassis derrière la toile soit en redressant les planches disjointes du panneau peint sur bois. Parqueter un tableau. (Dict.xxes.).
Prononc. et Orth.: [paʀkəte], [-e-], (il) parquette [-εt]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.1. 1376 «prendre le lièvre dans un clos» perqueter (Modus et Ratio, éd. G. Tilander, 84, 5, 162; var. ms. du xves. parqueter), attest. isolée; 2. a) 1671 parqueté «garni de boiseries, ou de tout autre matériau, exécutées à la façon d'un parquet, un meuble, une pièce, etc...» (Pomey); cf. 1673 une petite table ... parquetée de filets noirs et d'ivoire (Invent. de Molière ds Havard); b) 1680 parqueter «garnir de parquet» (Rich.); 3. 1962 parqueter un tableau (Rob., s.v. parquet). Dér. de parquet*; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 16.
DÉR.
Parqueteur, subst. masc.Menuisier qui pose ou répare des parquets. C'était une banlieue sans caractère (...). Des entrepreneurs qui avaient besoin d'espace, marchands de bois ou de charbon, fondeurs, carrossiers, parqueteurs (...) y avaient installé leurs chantiers (Martin du G., Thib.,Été 14, 1936, p.20). [paʀkεtoe:ʀ], [-ə-]. Att. ds Ac. dep. 1835. 1resattest. 1691 subst. «ouvrier qui pose les parquets» (Comptes des bâtiments du roi sous le règne de Louis XIV, p.p.J. Guiffrey, t.3, p.523: A Berichon et Monet, parqueteurs, pour avoir relevé et reposé le parquet de l'antichambre du grand appartement du Roy), ds les dict. à partir de Ac. 1835; 1874 adj. ouvrier parqueteur (Lar. 19e); de parqueter, suff. -eur2*.