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ORPHIQUE, adj.
A. − ÉSOTÉRISME, HIST. DES RELIG.
1. [En parlant des ouvrages, des théories morales et philos.] Que l'on attribue à Orphée, poète et musicien légendaire de la mythologie grecque. Doctrine, dogme, mystère, poème orphique. Mais ces parfums que chantent les hymnes orphiques sont bien moins nombreux que les divinités qu'ils chérissent (Proust,Sodome, 1922, p.840).
2. Qui concerne ces ouvrages et ces théories. Initiation, oracle, orgie orphique. C'est le rôle des aèdes orphiques ou homériques relevant les ruines morales de l'hellénisme primitif (Faure,Espr. formes, 1927, p.44).
OEuf orphique. Emblème symbolisant l'univers. L'oeuf orphique, dont le jaune suspendu au milieu d'un liquide enceint d'une voûte, figura le globe du soleil, nageant dans l'éther au milieu de la voûte des cieux (Volney,Ruines, 1791, p.273).
Rites orphiques. Rites (purifications, initiations, omophagie du taureau sacré) qui étaient censés donner la félicité éternelle. Les rites orphiques prétendent purifier l'âme elle-même de la partie qui en elle demeure liée au corps, vouée à la destruction et gouvernée par la mort (J. Vuillemin,Essai signif. mort, 1949, p.242).
3. Empl. subst.
a) Sectateur de l'orphisme. Ce philosophe était de la secte des orphiques (Ac.).Platon témoigne ainsi que telle était la doctrine des orphiques (Fulcanelli,Demeures philosophales, t.1, 1929, p.214).
b) Subst. fém. plur. Fêtes célébrées selon les rites orphiques. (Dict. xixeet xxes.).
B. − PEINT. [En parlant d'une esthét., d'une peint.] Qui est propre à l'orphisme. Ce nom admirable d'orphisme (...) signifie tout ensemble temps nouveaux et total lyrisme. L'orphique peinture de Delaunay annonce et chante (Cassou,Arts plast. contemp., 1960, p.184).
Prononc. et Orth.: [ɔ ʀfik]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1545 adj. orfique (Préf. de J. de La Mirande, ap. La Bod., Harmon., XXI ds Gdf.: hymnes orfiques); 2. 1913 cubisme orphique (G. Apollinaire, Peintres cubistes ds OEuvres compl., éd. M. Décaudin, p.25). Empr. au lat. orphicus «id.», du gr. ο ρ φ ι κ ο ́ ς «id.», dér. de Orpheus, v. Orphée. Cf. le m. fr. orpheique «id.» 1545 (J. Bouchet, Ep. fam., XXI ds Gdf.), empr. au b. lat. orpheicus «id.» (début ves.). Fréq. abs. littér.: 26.