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OPHTALMIQUE, adj.
MÉDECINE
A. − Qui est relatif, qui se rapporte à l'oeil, aux yeux. Affection ophtalmique. La migraine ophtalmique est souvent précédée de signes précurseurs: fatigue, dépression ou irritabilité, troubles digestifs (Quillet Méd.1965, p.337).
♦ Artère ophtalmique. Branche de la carotide interne qui irrigue l'oeil et l'orbite. [La carotide interne] y abandonne sa seule collatérale importante, l'artère ophtalmique (G. Gérard,Anat. hum., 1912, p.435).
♦ Nerf ophtalmique. ,,Branche sensitive du trijumeau`` (Pt Lar. Méd. 1976). À partir de ce ganglion [ganglion de Gasser], apparaissent trois branches périphériques du nerf: −le nerf ophtalmique qui se divise lui-même en trois rameaux terminaux : nasal, frontal et lacrymal (Quillet Méd.1965, p.365).
B. − PATHOL. Qui guérit l'ophtalmie. Remède, topique ophtalmique. L'onguent mercuriel rouge ou pommade ophtalmique (...) doit être parfaitement homogène et avoir une couleur de brique (Kapeler, Caventou,Manuel pharm. et drog., t.2, 1821, p.562).
Prononc. et Orth.: [ɔftalmik]. Ac. 1762, 1798 et dep. 1878: ophtalmique; 1835: -th-; Littré: -th-; DG: -t- ou -th-. Étymol. et Hist. 1. 1478 «qui concerne les yeux» (Gui de Chauliac, Le Guidon en françois, trad. par N. Panis ds Sigurs, p.408: obtalmiques rougeurs); 1538 ophtalmique (Gui de Chauliac, Le Guidon en françois... reveu et... corrigé par... Jehan Canappe, ibid.); 2. 1690 «qui a trait à l'ophtalmie, qui est propre à la guérir» (Fur.). Empr. au b. lat. ophtalmicus «qui concerne les yeux», lui-même empr. au gr. ο φ θ α λ μ ι κ ο ́ ς «id.». Fréq. abs. littér.: 39.