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MISÉRABILISME, subst. masc.
Tendance littéraire et artistique consistant à dépeindre avec complaisance les aspects les plus misérables de la vie sociale. Misérabilisme littéraire. (Dict. de la 2emoitié du xxes.).
En partic.
État permanent de misère dans une partie importante de la société. Il va de soi que le misérabilisme, dont l'apparition peut être tenue pour un des phénomènes spécifiques de ces dernières années, le misérabilisme, ce fléau contre lequel le moment est venu de prendre des mesures énergiques, admet en art autant de variétés qu'il peut y avoir de catégories de la misère (A.Breton,Le Surréalisme et la peinture,Sus au misérabilisme, 1965 [1956], p.347 ds Rheims 1969).
P. anal. Manque de ressources ou de moyens. Synon. pauvreté.Misérabilisme du langage de qqn; misérabilisme du cadre et des costumes.
REM.
Misérabiliste, adj.a) α) Qui pratique le misérabilisme. Auteur, écrivain misérabiliste. Voici la dernière en date, l'école misérailiste, si jeune qu'elle n'a pas encore (...) de représentants (Sartre,Sit. II,1948, p.37). β) Relatif au misérabilisme. Film, peinture misérabiliste. Chronique un peu misérabiliste non exempte de tendresse, d'émotion et surtout d'humour (La Croix,14 avr. 1970ds Gilb. 1980).b) Misérable. Bourgade, décor misérabiliste. Le Parlement se replie sur l'amendement, version misérabiliste de l'imagination créatrice en matière législative (L'Express,6 déc. 1971ds Gilb. 1980).
Prononc.: [mizeʀabilism̭]. Étymol. et Hist. a) 1937 «tendance à représenter de préférence les misères morales (terme de litt.)» (J. Schlumberger ds Nouv. R. fr., p.269; b) 1956 «état permanent de misère dans une partie importante de la société» (A. Breton, loc. cit.) Dér. sav. de misérable*; suff. -isme*.