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GUIPER, verbe trans.
A. − PASSEMENTERIE. Passer un fil de soie autour d'une torsade. (Dict. xixeet xxes.).
B. − BRODERIE. Disposer en forme de guipure sur du vélin :
Tenant la broche, sans toucher au fil, elle guipait l'or, en le conduisant de droite à gauche, sur le vélin, alternativement, et en le fixant, à chaque retour, avec un point de soie. Zola, Rêve,1888, p. 49.
C. − ÉLECTR. Entourer (un fil conducteur) d'un revêtement isolant généralement en matière textile.
Guiper à + subst.[Désignant la matière du revêtement] Le primaire est en fil (...) guipé à une couche de soie (A. Leclerc, Télégr. et téléph.,1924, p. 180).
REM. 1.
Guipé, subst. masc.Broderie en relief exécutée à l'aide de métal précieux comme l'or ou l'argent, sur bourrage de carton. (Ds Lar. Lang. fr., Lexis 1975).
2.
Guipoir, subst. masc.,passementerie. Outil qui sert à faire des torsades. (Ds Littré, DG, Rob. et Lexis 1975).
Prononc. : [gipe], (il) guipe [gip]. Étymol. et Hist. Technol. a) 1350 « recouvrir de soie, en tordant les fils à l'aide du guipoir » (Parties pour l'annivers. du roy Phil. ds Gdf.); b) 1845 « imiter sur le velin ou par une broderie la dentelle appelée guipure » (Besch.). De l'a. b. frq. *wīpan « envelopper de quelque chose » que l'on peut restituer d'apr. le m. néerl. wîpen « couronner » et le m. h. all. wîfen « tordre, tortiller ». Bien que l'on n'ait pas d'attest. ant. au xives., ce mot a dû entrer de très bonne heure en gallo-rom., à en juger d'après le traitement phonét. du w- qui est devenu g- (FEW t. 17, p. 596 a).