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FLANCON(N)ADE,(FLANCONADE, FLANCONNADE) subst. fém.
ESCR. Botte de quatre forcée qu'on porte au flanc de l'adversaire. Sigognac lia avec son épée le fer du bretteur et lui poussa une flanconnade que celui-ci para avec une retraite de corps (Gautier, Fracasse,1863, p. 341).Blessé d'un coup de sabre au bras gauche, il avait riposté par une flanconade de pointe qui avait ouvert le ventre à son Prussien (Richepin, Cadet,1890, p. 267).
Prononc. et Orth. : [flɑ ̃kɔnad]. Flanconade ds Ac. 1762-1878; également ds Littré, DG, Lar. Lang. fr. Flanconnade ds Guérin 1892, et ds Gautier, loc. cit. Étymol. et Hist. 1654 flanconnade (Cyrano de Bergerac, Le Pédant joué, éd. Fr. Lachèvre, 200). Soit dér. de flanc*, suff. -ade1* (v. TLF t. 1, p. 648a), soit plutôt adaptation de l'ital. fianconata, de même sens (attesté également comme terme de fortif. au xviies. ds Batt.). Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Mat. Louis-Philippe 1951, p. 274.