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ÉTOUPER, verbe trans.
Garnir, remplir (quelque chose) avec de l'étoupe, dans le but de rendre étanche ou d'insonoriser. Étouper une clochette, il faut étouper les fentes du tonneau (Ac.). Synon. calfater (mar.) :
La voie d'eau était trouvée, c'était le premier pas; l'étouper était le second. On ne pouvait davantage pour l'instant. On ne fait point de menuiserie sous l'eau. Hugo, Travaill. mer,1866, p. 386.
Prononc. et Orth. : [etupe], (j')étoupe [etup]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1121-34 « boucher, obstruer » (Ph. de Thaon, Bestiaire, 1601 ds T.-L.). Du lat. vulg. *stuppare « boucher (avec de l'étoupe) », dér. de stuppa (étoupe*). Fréq. abs. littér. : 3.
DÉR.
Étoupage, subst. masc.Action de garnir d'étoupe; p. méton. ce qui sert à étouper. Il n'avait plus sur lui qu'un vêtement, il l'ôta, et avec son pantalon, il grossit et affermit l'étoupage (Hugo, Travaill. mer,1866p. 388). [etupa:ʒ]. 1resattest. 1567 pic. estouppaige « petit barrage, bonde » (Cout. de Guisnes ds Nouv. Coutumier Général, t. 1, p. 237), 1723 estouppage « matière utilisée pour étouper un chapeau de feutre » (Savary); du rad. de étouper, suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 3.