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ÉTAMPER, verbe trans.
TECHNOL. Modeler, façonner à l'aide d'une étampe. Machine à étamper les bouchons (Brunet, Matér. vinic.,1925, p. 492).P. ext. Rectifier une pièce à la forge à l'aide d'étampes.
Spécialement
Étamper un fer à cheval (Ac.1798-1932).Y percer les trous. Étamper gras (Ac.1878).Percer les trous près du rebord intérieur du fer. Étamper maigre (Ac.1878).Les percer près du bord extérieur.
FERRONNERIE, SERR. Imprimer en relief des moulures sur le fer chauffé. Les peintures gothiques étaient en fer battu travaillé au « marteau ». Elles exigeaient une grande maîtrise pour leur réalisation, car il fallait forger, étamper les brindilles, puis les souder sans brûler le fer (Arts et litt.,1935, p. 2203).
Rem. 1. On relève des emplois adj. du part. passé : fer étampé (Fillon, Serrurier, 1942, p. 19) et p. ell. du déterminé, étampé, subst. masc. : approvisionner les machines en barres ou en étampés (Gorgeu, Machines-outils, 1928, p. 175). 2. La plupart des dict. gén. attestent a) Étampage, subst. masc., technol. Action d'étamper. Étampage à l'aide de l'outil à manche (Fillon, op. cit., p. 15). Spéc. Étampage d'un fer à cheval. b) Étampeur, subst. masc. Ouvrier qui pratique l'étampage, spécialement celui des pièces de forge à la machine (cf. Mét. 1955). c) Étampeuse, subst. fém. Machine servant à étamper. Étampeuse à boule (Fillon, op. cit., p. 33).
Prononc. et Orth. : [etɑ ̃pe]. Ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. V. estamper.
DÉR.
Étampure, subst. fém.,technol. Trou de forme évasée du fer à cheval; p. méton. évasement similaire d'un trou percé dans une plaque de métal. Percer les étampures d'un fer de cheval (Ac.1878-1932).Il parla à Olivier des différentes formes de fers, en nomma les régions (...) dit les étampures (R. Sabatier, Les Noisettes sauvages,Paris, Albin Michel, 1974, p. 105). [etɑ ̃py:ʀ]. Ds Ac. dep. 1878. 1resattest. 1755 estampure terme de maréchal-ferrant (Encyclop.), 1756 étampure (ibid.); du rad. de étamper (estamper*), suff. -ure*.
BBG. − Walt. 1885, p. 66.