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ÉTALIER, IÈRE, subst.
A.− Rare ou vieilli. [Correspond à étal A]
1. Celui, celle qui vend ses marchandises à l'étal au marché. Une étalière criait, à voix très jeune : − Guettez, mesdames! Du fin pichon! (Hamp, Marée,1908, p. 27).
2. Celui qui tient un étal pour le compte d'un maître boucher. Il n'est pas maître, il n'est qu'étalier (Ac.1798-1878).
En appos. avec valeur d'adj. Garçon étalier (Ac.1798-1932).Une élégance presque gandine s'allie mal à sa tournure de garçon étalier. Il est à la fois commun et prétentieux (Goncourt, Journal,1875, p. 1061).
B.− Mod. [Correspond à étal B] Boucher étalier. Celui qui découpe la viande sur l'étal. Embauchons boucher-étalier pour création rayon boucherie (Est Républicain,26 mars 1978, p. 12).
Rem. Un subst. masc. homon. étalier, terme de pêche, est attesté ds Littré, Guérin 1892, Rob., Lar. 19e-Lar. Lang. fr., Quillet 1965, ainsi que ds Baudr. Pêches 1827 : « barrage de filets soutenus par des pieux en bord de mer ».
Prononc. et Orth. : [etalje], fém. [-ε ̃:ʀ]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1252 estalliere « marchande qui tient un étal » (Arch. adm. de la ville de Reims ds Gdf.); 1260 estalier (E. Boileau, Métiers, 270 ds T.-L.); en partic. 1564 estallier « celui qui tient un étal de boucherie » (Thierry); 1798 garçon étalier (Ac.). Dér. de étal*; suff. -ier*. Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. Sain. Sources t. 2 1972 [1925] p. 164.