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ESTOQUER, verbe trans.
TAUROM. Frapper un taureau mortellement d'un coup d'épée. L'Allemagne décidément est à bout. Elle oscille, comme le taureau estoqué à fond dans l'arène (L. Daudet, Clemenceau,1942, p. 262).
P. métaph. Je relis dans le Jules Ferry de Maurice Reclus le chapitre sur l'affaire de Lang-Son et sur la séance de la Chambre où Clemenceau estoqua ce héros laïque à redingote, atteint d'une boulimie de terres et d'empires (Mauriac, Bloc-notes,1958, p. 84).
Prononc. : [εstɔke], (j')estoque [εstɔk]. Étymol. et Hist. 1. Fin du xiies. estochier « frapper d'estoc » (D. Piramus, Vie de saint Edmond, 2423 ds T.-L.); 1erquart du xiiies. estoquer (Lancelot, éd. O. Sommer, I, 115), rare dep. le xviies.; 2. 1926 taurom. (Montherl., Bestiaires, p. 445). 1 du m. néerl. stoken « piquer, pousser » (Verdam), cf. également le m. b. all. stoken « piquer » (Lübben); 2 empr. à l'esp. estoquear, de même sens (au sens 1 dep. 1494 ds Cor.), lui-même pris au m. fr. estoquer. Fréq. abs. littér. : 1.