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ESCORTER, verbe trans.
A.− Accompagner pour défendre.
1. [Le suj. désigne un groupe d'hommes] Se joindre à quelqu'un pour guider, protéger ou surveiller. Alard y établit des prêtres pour le service de l'église, des chevaliers hospitaliers pour escorter les voyageurs (Chateaubr., Génie,t. 2, 1803, p. 547).Les agents l'escortèrent jusqu'à la porte (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 496).
2. [Le suj. désigne une chose, le plus souvent un bâtiment de guerre] Convoyer pour assurer la sécurité. Les corvettes françaises qui escortaient les convois (De Gaulle, Mém. guerre,1954, p. 185).
P. ext. et hyperb. [Gén. avec une idée de protection] Accompagner isolément, aller de compagnie avec. Lorsque, petite fille, elle allait à l'école ou en revenait, grand garçon déjà, il l'accostait pour l'escorter (Pesquidoux, Livre raison,1925, p. 22).
Synon. de chaperonner.Marguerite ne coïncidait pas avec la jeune personne bien élevée qu'escortait partout une gouvernante (Beauvoir, Mém. j. fille,1958, p. 164).
B.−
1. Accompagner pour honorer, sans but défensif. Charger d'escorter, faire escorter, venir escorter; escorter la voiture :
Deux bataillons, tambours drapés, fusils renversés, dix mille gardes nationaux, le sabre au côté, les batteries de l'artillerie de la garde nationale, escortaient le cercueil. Hugo, Misér.,t. 2, 1862, p. 280.
2. Par personnification du compl. d'obj. dir. Être le complément de, suivre directement. Ah! mon cœur, vous n'aurez plus jamais d'autre bien Que d'espérer l'amour et les jeux qui l'escortent (Noailles, Cœur innombr.,1901, p. 44).
Prononc. et Orth. : [εskɔ ʀte], (j')escorte [εskɔ ʀt]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1530 « accompagner » (lettre de P. Wyart à Antoinette de Bourbon ds G. Le Pimodan, La Mère des Guises, Paris, 1925, p. 315). Dér. de escorte*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 598. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 840, b) 1 006; xxes. : a) 684, b) 871.
DÉR.
Escorteur, subst. masc.Bâtiment léger chargé de la protection des bateaux, des convois ou des communications maritimes. Escorteur de surface. Quant à notre marine, ses escorteurs, sous-marins, chasseurs, accomplissaient leur tâche incessante de protection des convois, de destruction des sous-marins, vedettes, corsaires, cargos allemands et de mouillage de mines sur les côtes tenues par l'ennemi (De Gaulle, Mém. guerre,1959, p. 134). [εskɔ ʀtœ:ʀ] 1reattest. 1935 (Sachs-Villatte, Enzyklopädisches französisch-deutsches und deutsch-französisches Wörterbuch, Nachtrag ds Quem. DDL t. 4); du rad. de escorter, suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 9.
BBG. − Dub. Dér. 1962, p. 41.