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ÉPATE, subst. fém.
Pop. Attitude ostentatoire dont le but est de provoquer l'étonnement admiratif d'autrui. Faire de l'épate. Tout de suite, avec ce besoin d'épate particulier à l'enfant, et, par conséquent, au soldat, il commença de les éblouir (Courteline, Train 8 h. 47,1888, 2epart., 4, p. 134):
Un magnifique tapis descendait les degrés du haut perron et, sur chacun, un homme en livrée restait roide comme une statue. Du Roy murmura : « En voilà de l'épate ». Maupassant, Bel-Ami,1885, p. 331.
Sans épate. Simplement, sans faire de manières. C'étaient des parties gentilles, une friture à Saint-Ouen ou un lapin à Vincennes, mangés sans épate, sous le bosquet d'un traiteur (Zola, Assommoir,1877, p. 476).
À l'épate. En essayant de produire un grand effet. Et elle rageait, elle si simple et si peu « à l'épate », d'être mêlée aux petites manœuvres qui ridiculisaient sa mère (Gyp, Mar. Chiffon,1894, p. 204).Un virage trop court au ras du trottoir en face (à l'épate, en pleine nuit!) (Abellio, Pacifiques,1946, p. 11).
Prononc. : [epat]. Étymol. et Hist. 1846 (Féval, Fils diable, VI, 133 ds Fr. mod. t. 14, p. 58). Déverbal de épater*. Fréq. abs. littér. : 9. Bbg. Darm. 1877, p. 51. − Quem. 2es. t. 1 1970. − Sain. Lang. par. 1920, p. 102.