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DÉPATRIER (SE), verbe pronom.
Région. Perdre tout sentiment d'appartenance à sa patrie :
... l'homme peut s'expatrier, mais il ne peut pas se « dépatrier ». Et ce patriotisme-là n'a rien de foncièrement incompatible avec notre idéal de révolutionnaires internationalistes... » Martin du Gard, Les Thibault,L'Été 1914, 1936, p. 19.
Rem. On rencontre ds la docum. le part. passé adj. dépatrié, ée. M. et MmeCharr, après la mort de leur fils unique, adoré, − tué en juin, − dépaysés dans la vie, vaguant, dépatriés, vieux vieillards allant une année à Constantinople, une autre en Égypte (Goncourt, Journal, 1855, p. 176). Emploi subst. C'est le dimanche, le jour si long aux mondains, aux Parisiens du boulevard dont il dérange les manies, si triste aux dépatriés sans famille (A. Daudet, Nabab, 1877, p. 62).
Étymol. et Hist. 1. 1855 juill. dépatrié adj. (Goncourt, loc. cit.); 1874 subst. (A. Daudet, Fromont jeune, p. 27); 2. 1936 se dépatrier (Martin du G., loc. cit.). Dér. de patrie*; suff. *; préf. dé-*. Fréq. abs. littér. : 1.