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CYRILLIQUE, adj.
LING. [En parlant de signes d'écriture] Du type, proche de la capitale grecque, dont l'invention est attribuée à Saint Cyrille, et utilisé pour la transcription de langues slaves. L'alphabet cyrillique est celui dont on se sert en U.R.S.S., en Bulgarie et dans une partie de la Yougoslavie (Davau-Cohen1972) :
L'influence bulgare transforma ce rite latin en un rite orthodoxe slave, de manière que la langue liturgique et par conséquent les caractères devinrent slaves, ou, selon l'expression consacrée, cyrilliques, et que l'Église fut soumise au patriarcat bulgare d'Ochrida... Morand, Bucarest,1935, p. 16.
Rem. Les dict. attestent aussi, dans le même sens, cyrillien, ienne. Alphabet cyrillien, lettres cyrilliennes (Ac. 1878).
Prononc. et Orth. : [siʀi(l)lik]; [siʀi(l)ljε ̃], fém. [-jεn]. [ll] double ds Pt Lar. 1968, Warn. 1968, ainsi que ds Littré, DG; [l] simple ds Dub. et Lar. Lang. fr.; [l] ou [ll] ds Pt Rob. Les 2 suff. sont admis ds Ac. 1878. Étymol. et Hist. 1838 cyrillien ou cyrillique (Ac. Compl. 1842). Dér. du nom de St Cyrille (< lat. Cyrillus, gr. Κ υ ́ ρ ι λ λ ο ς auquel la tradition attribue l'invention de cet alphabet. Bbg. Gaudin (M.). « Perseverare diabolicum ». Vie Lang. 1974, p. 288.